La gravure |
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L'atelier |
En
quelques mots : La
gravure fait partie des techniques d’impressions entièrement manuelles
tels que la typographie, la lithographie ou encore la sérigraphie. Elle
regroupe toutes les méthodes de la taille-douce qui consiste à graver ou
creuser les lignes et motifs dans une plaque de métal (zinc et cuivre
principalement). Elle
s’inscrit évidemment dans l’histoire de l’imprimerie, en
effet la technique de la taille douce apparaît vers 1450 simultanément en
Italie et en Allemagne. C’est à dire très peu de temps après que l'Allemand
Johan Gutenberg vers 1440, donne naissance à la typographie en fondant
des caractères mobiles pouvant être réutilisés indéfiniment (naissance
de l’imprimerie moderne). C’est pourquoi, en plus du coté artistique de cette pratique ( utilisé par Dürer, Escher,Picasso et beaucoup d’autres), la gravure est un élément clé de notre histoire. Elle fait parti de l’évolution iconographique de notre culture et de la volonté de partager l’information. Entre la généralisation du papier en Europe et l’invention de la typographie, elle marque la nécessité de l’image, de l’illustration. On peut la considérer comme l’ancêtre de la photographie dans sa fonction d’illustrer et d’informer.
Les techniques: L'eau
forte L'eau
forte est un procédé d'impression par lequel l'acide creuse le métal,
soit du zinc ou du cuivre, en l'attaquant et en le désagrégeant par une
action chimique. Habituellement, on recouvre entièrement de vernis, résistant
à l'acide, la surface de la plaque. On gratte la surface à l'aide d'une
pointe pour en dégager le vernis du métal et créer une ligne, un point ou
un signe qui composera le dessin. L'outil est utilisé de façon indirecte
dans l'incision car il ne creuse pas le métal. C'est l'acide qui ronge
celui-ci aux endroits où il est à découvert, laissant intactes les
surfaces protégées par le vernis. Une fois la plaque retirée du bain
d'acide et le vernis protecteur dissout et essuyé, on distingue nettement
les traits creusés à l'acide. L'aquatinte L'eau forte comprend plusieurs procédés qui permettent d'obtenir des lignes, des tonalités et des textures variées. Parmi ces procédés l'aquatinte crée une variété de tonalités allant du gris pâle au noir. En bref, ce procédé consiste à saupoudrer de la résine réduite en poussière sur une plaque de métal. On chauffe ensuite la plaque afin de faire fondre légèrement les particules de résine. Cette résine résiste à l'acide. Ce dernier ronge autour des points. C'est en variant le temps de la morsure que l'on modifie la profondeur des cavités et que l'on crée différentes tonalités. La manière noire (ou mezzotinte) La
plaque de cuivre est entièrement tramée par un berceau, grâce à ses
dents affilées qui pointent sur le tranchant de sa lame, il permet d'altérer
la surface du métal et créer une trame qui sera le support de l'image. Le
résultat est un noir profond et velouté, il faut alors faire émerger la
lumière de ce noir. On utilise pour cela un grattoir et un brunissoir qui
vont couper, repousser, aplatir et lisser le métal, créant des aplats et
donc des zones de lumière. Le
gauffrage Le
gauffrage est l'impression sur papier des motifs en creux et en relief d'une
planche gravée qui n'a pas été encrée. De nombreuses variantes élargissent les possibilités picturales de la gravure: vernis mou, sucre... L'impression L'impression
n'est pas uniquement l'étape finale qui consiste à multiplier l'image.
Elle est une étape indissociable du processus de la gravure ayant pour
fonction de révéler le travail accompli sur la plaque. Il faut encrer les
cavités de la plaque, mettre un papier préalablement humidifié sur sa
surface, le passer sous presse pour enfin transférer ces éléments gravés
et colorés sur le papier. L'
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